vendredi 29 mai 2009

Salopard d'éditeur

J'ai eu mon éditeur, il est énervé, il veut pas de ce passage où la fille est mineure et où le personnage secondaire lui dit que dans la bouche c'est pas condamnable. Je lui dis que j'ai consulté une amie avocate avant d'écrire ça, je fais gaffe à mes sources. Il me dit qu'il s'en fout et que de toutes façons dans une phrase j'écris que "les filles de quinze ans ont les cuisses tellement fermes que ça fait tac tac et pas ploc ploc". Mais c'est vrai merde je lui gueule à mon éditeur et non, je n'ai consulté aucune amie pour savoir ça, c'est juste l'expérience qui parle. Je crois qu'il a peur pour sa fille en fait, je lui dis. Il raccroche. Puis rappelle en me disant de virer ce putain de passage gratuit. Je refuse, ce passage c'est une merveille, mon personnage secondaire sert juste pour ça, il galère toute la première partie du truc avant de rencontrer cette fille, quinze ans mais plus vierge depuis Mathusalem et il apprend le cul avec elle. Une nuit et hop il devient un roi des nichons. Après elle il va toujours vers du sexe plus extrême jusqu'à disparaitre sous des culs pendant un mois avant de devenir bisexuel puis de se barrer en Asie ou il finira par se faire décapiter au moment de l'orgasme (il avait mal compris une histoire de nazi sadique). Sans la mineure, je perds mon déclic. Prends une femme de quarante ans qu'il me dit mon éditeur, c'est l'âge du cul. Trop pas bordel, quarante ans c'est moche. Vire ce passage ou je te vire, ou enlève l'âge, met "jeune". Non, quinze ans, rien d'autre et fais pas de chantage, putain j'ai fini ce bouquin plus vite juste pour toi. Et le fric. Et ton fric, je change rien, vit avec, et jamais, jamais j'écrirai qu'une femme peut rivaliser avec une fille au lit. Je veux bien que tu me traites de connard, mais touche pas à ma prose, gros salopard.