lundi 30 novembre 2009

Forum automutilation (corrigé)

Salut j'ai un probleme. Quand je vois des gens j'ai envie de les detruire de mes mains.J'ai déja éxplosé pleins de sois disant durs ou intouchables a coups de coudes dans leur visage giclant.Je suis sortit avec une fille blonde et je rêvais de la tuer avant de perdre sa traceJe m'énèrve toultemps.Ceux qui m'ont dit kj'avais une grande gueule je leur ai pété la machoire.Je peux parler uniquement avec ceux qui veulent tout péter.J'm'entend k'avec les rageux les gars comme moi qu'on qued'.J'm'entend qu'avec ceux qu'les ptits p... appellent "caille" ou k sos cui qui ma dit cancre jlai lamine sa mere la pute.J'ai la haine à fond d'boîte contre les salopes d'étudiants ces fils de pute qu'ont le bac et qu'osent dirent qu'ya pas de taf bande de pédés de merde va...ki zaillent niquer leurs meres TOUTES CES SALES CHIENNES a force de lecher la bite des haut placés y z'ont du FOUTRE PLEIN LEUR BOUCHE DE SALE ENCULE DE MERDE ET KAN Y PARLENT Y TE FOUTENT PRESQUE DES POSTILLONS DE SPERME A LA GUEULE..Z'ETES PAS D'ACCORD? ps y'a rien ki me calm chu chomeur ancien karateka et ca fait minan 5 ans j'fait d'l'anglaise JAI TOUJOURS LA PUTAIN DE SA RACE UNE HAINE INSOUTENABLE BORDEL DE MERDE PUTAIN JAI ESSAYER D'AIDER DE RENDRE SERVICE A DES GENS MAIS MONT ACCUSE DE LEUR AVOIR FAIT DU MAL JLES AI NIQUES CES PD DANS MON KARTIER YA QE LA N cke jvoulais cétais la paix Mais ZONT TOUS FAIT D MOI UN BARJ ET JLE MONTRERAIS A LA TERRE ENTIERE KON TECOUTE KE KAN TU FRAPPE OU CREVE OU VIOLE OU TORTURE ouais mon pote

samedi 28 novembre 2009

Dommage Fabrice

Si tu lis ce mot c'est que nous ne sommes plus colocataires. Dommage Fabrice. J'ai pourtant fait des efforts, sur la tenue du frigo par exemple, ou sur cette manie de tourner la manette d'eau chaude sous la douche jusqu'à ce qu'elle fasse iiiiiiuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiih. J'ai essayé de te parler plusieurs fois, malgré tes pantalons et tes chemises de hippie moche. Je t'ai écouté jouer de la guitare, je ne comprends pas les paroles, mais si ça parle de la mort, tu devrais continuer. C'est un problème d'idées Fabrice. Sur Facebook, tu es very liberal. Je n'aime pas les gens very liberal, sauf ceux qui ont plein d'argent, que je jalouse pour leur capacité destructrice. Toi tu es un hippie. Tu as des amies lesbiennes bisexuelles moches avec qui tu fais du sexe bruyant. Au travers de la cloison qui nous séparait, j'ai entendu deux fois des pets de chatte. De plus, ton activité sexuelle est trop réduite pour un type qui se prétend libre. Sauf si tu profitais de mes absences de l'appartement pour ramener et troncher des thons. Dans ce cas je t'en remercie. Parce que les pets de chatte, je n'aime pas les entendre du tout. Et puis tu voulais qu'on te croit gay. Et je suis désolé mais ça ne m'a jamais intéressé. Je me fous de savoir où tu trouves ton lubrifiant parfumé à la pêche. Et je trouve que la pêche et le cul ne font pas bon ménage non plus. Je me fous de ton passé alcoolique adolescent dans des bars à moustache. Je ne suis pas impressionné, pas intéressé, pas intéressable et assez peu lettré. Je ne te paierai pas ce mois de loyer, ne le prends pas mal. Salut.

lundi 2 novembre 2009

Hip-Hop

Louis gueule Breakdance et pousse les gens de la piste de danse pour créer un vague cercle. Un militaire gradé et vexé d'être écarté ainsi va pour répliquer mais il se fait voler son nez. En public, c'est un diss. Les types se jaugent, dansotent en tournant. Le militaire essaie de mettre des coups de poing, Louis de passer une coupole ; les filles se pâment, juste un instant, à tout hasard. Bientôt pourtant les gens se lassent. Heureusement, un chinois sympa près des chiottes créé la diversion en gueulant Révolution.

dimanche 1 novembre 2009

Tous ensemble, tous ensemble

Mes blagues sur les chattes, les bières et les cortèges ne prenaient plus depuis que des morts avaient décidé de me voler la vedette. Enfin, techniquement, je n’avais pas la vedette. Les premières semaines, j’allais à des réunions avec toutes sortes d’amis mal habillés qui venaient se saouler à mort et baiser des morues. Je m'installais dans un coin, souvent avec des bières, des fois avec une bouteille de Jack et j'attendais que des marxistes lancent leur petit vocabulaire. Alors je gueulais, des fois sur le fond, des fois sur leurs dreadlocks. Je parlais des valeurs du rugby et conseillais aux filles de se laver avant de prendre la parole en public. Trois-quatre types qui étaient mes amis riaient, puis on s'en allait trainer dans les couloirs désertés des facultés en chantant des mots qui nous passaient par la tête. On faisait aussi des actions dans les rues au non des syndicats qu'on n'aimait pas. L'unef vous crache à la gueule ou Sud-Étudiant brule vos poubelles. Des gens voulaient nous frapper, on touchait les culs des filles, prime à la moins bien roulée, on était raide bourrés à 15h, j'en ai perdu ma voiture. Puis, parce qu'on avait lu des bouquins, on a rejoint le seul cercle des vrais types intéressant du coin. Je m'y taisais la plupart du temps. Je préparais mes phrases et je parlais de la révolution sans demain qu'on menait, de l'impossible gestion politique et du fait qu'il fallait s'en donner à coeur joie avant que des bonshommes décident que seule une autorité injuste pouvait avoir raison, ou au moins conserver sa raison. Les filles étaient toutes des étrangères, elles avaient des bombes dans la chatte et parfois dans leurs placards. Deux-trois types, revenus du chiappas ou de douteux squat à Varsovie ("là bas, il reste un vrai esprit squat tu vois") avaient le premier rôle. Ils refusaient de se laisser pousser les cheveux et les habits sales. Ensemble on pestait contre tout le monde et entre nous, il était entendu que nous seuls savions ce qu'il fallait faire. 33% des filles venaient pour le cul. Il y avait 3 filles. Au bout d'une semaine on s'est lassé de lutter ensemble pour lui passer dessus, on a fait ça une bonne fois pour toute et le groupe s'est explosé en deux parties. Une qui allait être amenée à faire du fameux, une autre, fumeuse, qui ira baiser ailleurs.