jeudi 26 février 2009

Une bonne semaine.

La fille s'appelle Caroline, elle a déjà pété une dent à une fille qui l'avait appelé "Caro", elle déteste les surnoms comme ça. Elle arrive en courant quand on débarque du bus, elle est super contente de nous voir enfin en vrai, nous aussi. Elle va nous montrer la ville, tourisme le jour et puis sorties la nuit, ça bouge beaucoup ici visiblement. Elle nous demande si on est plutôt rock ou électro, on répond on est les deux, je rajoute "mais pas de musiques du monde", elle dit "ok" en riant alors que c'était pas du tout drôle. D'abord, on va aller manger des crêpes si on a faim. On a faim? Oh oui, on a faim, le voyage était interminable et puis le bus vraiment inconfortable, alors des crêpes ça sera parfait. On tire nos valises jusqu'à sa Toyota, et on part. Elle va faire un tout petit détour pour qu'on voit un joli panorama, on est ok. C'est joli. En roulant on apprend à mieux se connaitre, elle nous explique que pendant la semaine on pourra dormir dans le sous-sol, sauf le premier soir où on dormira dans sa chambre parce que ses colocs hébergent des gens. De cequ'elle en dit, ses colocs ont l'air supers, genre artistes, genre drôles. Ils se sont rencontrés aux Beaux-Arts, y'en a qu'un qui a continué. Maintenant elle fait du cinéma, enfin de la vidéo, elle a des projets, des clips, des trucs pour des magazines en ligne mais pas des webzines. Elle a un agenda surchargé ces temps-ci. On lui dit désolé de prendre de son temps et elle rit en disant que non au contraire, ça va être la meilleure partie de sa semaine, alors on est rassurés. Une fois arrivés à l'endroit où on va manger, on l'aide à faire un créneau difficile, on se fait des blagues et elle redit "je sens que cette semaine va vraiment être cool avec vous les gars". Les crêpes sont bonnes. Caroline sourit tout le temps, elle a l'air heureuse qu'on mange bien, elle nous remet d'office du sirop sur les crêpes, c'est sympa. Le soir on la baise à tour de rôle, c'est sympa aussi. Une bonne semaine.

Mensonge

J'ai passé la journée à la bibliothèque. Non c'est faux.

Deux bonnes femmes et un latino

"Salut" je dis en entrant dans la pièce où se déroule la réunion. "Salut" me répondent quelques gens. Je trouve que c'est quand même un bon accueil. Un type, qui, je l'apprendrai plus tard, s'appelle Bastien, parle au micro. C'est du blabla assez chiant, il se plaint et cherche de la compassion, j'aime pas ce type de loser. Il fait le tour de la salle des yeux en parlant, quand il en arrive à moi je maintiens son regard jusqu'à ce qu'il se sente mal. Après on va manger du quatre-quarts en buvant du café et du jus d'orange. Pour discuter avec une fille à côté de moi je fais une petite blague, je sais plus exactement quoi, un truc sur "avec modération". Elle rit un peu, pas parce que c'est drôle, mais parce que ça craint de se retrouver à parler à personne quand on a un quatre-quarts à la main. Alors je lui dis "au fait, je m'appelle Sylvain", elle me répond avec son prénom suivi d'enchantée mais je suis plus sûr de son prénom. Nadège? On parle des difficultés qu'on a eu pour trouver la salle, moi je dis "aucune" et elle non plus alors j'en profite pour féliciter le réseau de bus qui est quand même bien pratique.

Ensuite un autre type monte sur l'estrade. C'est un latino, quarantaine fripée, du genre qui bosse comme cuistot dans une rôtisserie. Il est plus sincère que l'autre mais je crois que j'écoute surtout pour son petit accent: j'aime ça les accents. Lui, il a fait plein de réunions déjà et testé beaucoup de choses mais ça marche pas il dit, il dit "par moments je pense qu'on est condamnés". À ce moment là, une grosse femme qui organise lâche un "mais non Joël" entre choc et compassion. "Je m'appelle José" il lui répond. Et il continue de parler, et il explique que son boulot l'emmerde et qu'il comprend pas pourquoi au lieu de parler on l'aide pas à trouver un autre boulot parce que son boulot il le hait, et ça lui détruit la santé et le moral et qu'il peut pas faire sans parce qu'il a besoin d'argent pour payer son appart' et élever dignement sa fille. Une autre bonne femme monte sur l'estrade et lui prend le micro des mains en disant que l'important c'est de parler, qu'il faut en parler et que merci José. Lui, il avait d'autres choses sur le cœur, mais bon, c'est comme ça, tout le monde doit parler, tout le temps, tout le temps parler, s'exprimer, tout le temps, tout le monde, on pourra tous parler tout le temps pendant cinq minutes, il faut parler, il faut que ça sorte. José va se chercher un café et se rassoit au fond. La grosse femme chuchote mon nom à l'autre femme et l'autre femme dit "Nous accueillons maintenant Sylvain, venez Sylvain". Alors je monte.

À l'est

Il est perdu. Il est quatre heures. Il se rappelle cette pièce de théâtre marrante avec des animaux perdus dans une sorte de forêt d'écrans et de technologie et peut être qu'au fond ça voulait dire que c'est un peu la technologie qui nous bouffe et qui nous baise puisque le loup baisait le cerf. Y'avait un autre animal aussi, peut être un lapin, et celui là il était trop au courant dans ce truc, et il était homosexuel aussi, enfin efféminé, là, la symbolique de la pièce l'échappe. Il est perdu, l'est de la ville est vraiment trop grand et se ressemble trop et craint: que des chômeurs. Il veut pas leur parler, il a un peu peur qu'ils lui volent son argent. Il ne connait pas assez les chômeurs pour savoir que pour la plupart, ce sont des gens dociles qui ne veulent que boire des bières l'après-midi sur des chaises de jardin. Il prend à droite sur une grosse avenue. Il voit une gosse dans une poussette, il veut sourire et faire genre une grimace pour la faire marrer mais soudain il a peur que sa mère lui pète la gueule. Le quartier est dangereux, y'a eu un mort par balle l'an dernier. Le métro est là. Ouf.

mercredi 25 février 2009

Qui fume? Tout le monde.

Plus rien ne m'émeut, j'ai perdu mon capital émotion, disons plutôt que je l'ai troqué contre deux barils de poudre au supermarché du coin. Aucune phrase ne me touche. On peut me dire "tu es mort" je dirais "ah" ; le docteur a dit "vous avez le SIDA" j'ai dit "je n'ai pas fait le test" il m'a dit "oh, mille excuses, j'ai parlé trop vite", ce type de trucs m'arrive toujours. Ça me lasse putain, alors j'ai pris la bagnole direction le soleil par la N10. J'ai écrit un bouquin pour guérir, je l'ai appelé "Guerrier pour demain" mais aucun éditeur n'en a voulu sous prétexte que j'y demandais qu'on légalise la marijuana, mais oh hé les mecs, bienvenue au vingtième siècle, tout le monde fume, même les filles. Alors que faire je me suis dit? Je vais partir vraiment, le soleil doit bien marcher plus au sud. J'ai écrit un autre bouquin sur la route, il s'intitule "Je vous chierai liberté de pensée", c'est une critique acerbe du monde actuel, je pense qu'il est temps que ça pète. Le problème c'est que pour l'instant il n'y a que douze mots dans ce truc et qu'ils ne forment même pas une phrase. Je me suis arrêté à Lannemezan du coup et j'ai demandé à un magasin où je pouvais faxer un truc, alors la vendeuse m'a dit "au bar-tabac là bas" et je lui ai dit que je rêverais de mettre mon pénis entre ses deux grosses loches mais elle a rien répondu parce que j'ai dit ça dans ma tête. J'ai envoyé mon bouquin aux éditions Gallimard, j'espère qu'on me dira oui.

Je suis parti

Alors j'ai quitté mon job, c'était vraiment de la merde, j'ai appelé mon boss et j'ai pleuré un peu en lui disant que je voulais une augmentation de 5.ooo.ooo de pourcent et je lui ai dis que j'en avais besoin, vraiment besoin, parce que ma fille était gravement malade. Mais bon, ce mec me connait et sait que j'ai abandonné ma fille y'a sept ans quand je l'ai perdue au poker alors il m'a juste viré. Au fond, mon plan était réussit. J'ai pris la Volkswagen et j'ai essayé de l'échanger dans un bar contre un BMW, j'ai eu une fin de non recevoir. Je suis donc parti avec la Zolwkwgenk et j'ai pris la route vers le sud, vroum et j'ai appelé Rym Brerroukra et je lui ai dis "tu fais quoi dimanche?", elle m'a répondu "rien" et j'ai dis "fais moi des côtelettes j'arrive". Ensuite je me suis arrêté dans ce petit village bizarre sur la route, bizarre parce que moche. Dans le bar, il y avait quatre portes avec des chiffres romains, derrière trois des portes il y avait un tigre et derrière la dernière des chiottes. J'ai eu les chiottes, j'ai fait caca, je me suis lavé les mains et j'ai mangé une bavette. J'en ai eu seize gratos parce que j'étais le milliardième client, j'ai dit "chouettos" et j'ai demandé des doggy-bags. Je me suis arrêté en route devant des vaches pour leur donner et j'ai ri aux éclats parce qu'elles mangeaient des bouts de leurs potes. Ensuite, je me suis branlé devant des films pornos. Ouuuuuups c'est hors sujet ça! LOL!, je reprends mon histoire. Sur la route j'écoutais mon cd compilation Montagne 2002 avec Slipknot et j'hurlais dans la bagnole. C'est là que je me suis rendu compte que tout ça m'embêtait et que je suis rentré chez moi me préparer cinq cent crêpes et écrire un bouquin là dessus. Miam.

Trésor, 2007

Trésor trouvé à douze heures cinquante le sept avril deux-mille sept. Inventaire:
-Ma bite
-Mes couilles
-Mon sac de couchage
-L'amour entre tous les enfants du monde
-Les nichons de Yamina Benguigui
-Jean Benguigui

Fiction

Jamais plus je ne te tuerai salope parce que tu es déjà morte et tu ne le sais pas encore kaboum kaboum des dizaines de morceaux de ta cervelle sur les rebords de la cuvette, je te tue dans les chiottes, je chante tes louanges sur les plateaux de télé, combien tu te battais jour après jour pour que ces enfants "différents" puissent aller eux aussi à l'école et je dis que je voudrais qu'on pende le tueur par les couilles. Personne ne m'attrapera jamais, j'ai mangé le revolver, je chie des bullets of fire, je suis le génie du crime et à la télé les femmes pleurent avec cette histoire et que c'est pas normal et que c'est bien triste. Et Delarue n'est pas dupe, mais il s'en fout, comme ma psy, ma psy s'en fout, elle est payée pareil. Alors il m'invite deux fois, une fois pour "mon conjoint a été assassiné" et une fois pour "vivre sans l'être aimé" et les deux fois je pleure. Crocrodile. Et dans la loge je bois du champagne et je mange des petites fraises.

La société des écrans

J’en parlais à ma psy l’autre jour, je lui disais que Monique, on vit dans un monde d’écran. Elle s’en branle, elle est payée pareil. Mais c’est vrai merde, c’est quoi ce délire des écrans, ça te choque pas toi, petit bourgeois dans ton canapé en soie, de vivre dans un monde d’écran ? On a les yeux qui clignotent à force et puis c’est sacrément imparable sinon pfiout je te supprime téléphone portable, internet, télé et tutti quanti. C’est là le truc chelou, pas dans Facebook ou les jeux vidéos, c’est dans le moment où on se retrouve ‘’face à’’ qui importe. Je pense que si notre vie s’arrêtait à faire du karting et manger, le monde se porterait mieux. J’ai écrit un mail à Nicolas Hulot, j’attends sa réponse.

La politique c'est pas automatique

Je pense que mon ami Srimron Lramry devrait faire de la politique. Je pense ça par rapport à son menton et à son nez et à sa façon de parler aux gens. Il a un nez plus long que son menton et en parlant il avance sa tête. Ça en impose grave. Moi j'ai tendance à mettre mon pénis en avant, je pense que c'est ce que j'ai de mieux. Mais en politique ça servira à rien. J'ai recontré l'ambassadeur et le consul l'autre jour et ils avaient un peu cette posture, surtout l'ambassadeur, nez dans ta face et menton fuyant. Et cette manie d'être sympa. Je pense, pour ma part, que je pourrais être un super conseiller en communication. Je vais lui en toucher deux mots.

La politique c'est un peu mon dada. Je pense qu'on est dans un pouvoir médiatique et qu'on voit plus le fond idéologique derrière le maquillage communicationnel. Et le problème, das problem, c'est qu'il existe et que bien souvent c'est une sorte de bouillie libérale qui liquide l'État au fur et à mesure des faits divers. Ayoye, das katastrof. Alors notre stratégie ça sera d'abord d'être des types médiatiques, sympas et marrants et puis d'un coup paf! on triche plus. Je pense.

Le lendemain

Le lendemain de fête dure depuis sept ans maintenant, je commence à sérieusement me lasser. J'ai des plaques rouges sur tout le corps et des boutons, ah non, c'est la même chose en fait, c'est des gros boutons rouges plats. Je me pose des questions mais le docteur coute trop cher ici, le docteur = une soirée et je préfère une soirée. Faudrait que je rencontre un docteur en soirée. Une fois j'avais rencontré un polonais mais vous savez ce que c'est, les polonais, tous des fils de putes. C'est historique, la Pologne a été peuplée de bagnards et de putes. Attends non, c'est l'Australie, je suis con.

Le théâtre

Srylvrain Mrartret est incroyable dans son rôle de type à mi-chemin entre la joie et le suicide. Olala ! Son monologue contre le travail m’a arraché les tripes, je veux dire vraiment, j’ai salopé tout le fauteuil, ça puait la merde, ma femme m’a dit que j’abusais et je lui ai dit « ta gueule ! Ta gueule sale pute ! Ferme ta gueule ! » Puis je l’ai attrapé par la nuque et j’ai collé son nez dans mes boyaux pour qu’elle comprenne. « Quand on se fait enculer par la moitié de la ville en fumant des gauloises on ferme sa gueule ! » voilà ce que je lui ai dis. Putain j’ai la rage. Sinon, vraiment une super pièce de théâtre. Dommage que j’aie plus de café. Oh dieu que j’ai besoin de café.

Je cherche vraiment un nom

Albert Londres il a un nom marrant, son nom c'est une ville. Londres, capitale des anglais. Sylvain Marmande ça serait cool comme nom, genre mon nom c'est ma ville de naissance, mais Marmande c'est plutôt nul, c'est petit et plein de sperme et puis Sylvain Marmande, ça fait très introduction de vidéo pour trouver une meuf. Sylvain Potenciel ça me botte sinon. C'est comme une de mes caractéristiques mais avec une faute d'orthographe. En plus je trouve que potenciel ça sonne comme différenciel, très mécanique mec. Et ça c'est vraiment quelque chose qui compte dans ton CV. Faut pas le négliger.

Je veux vraiment pas travailler

Pendant longtemps j'ai reçu des paquets cadeaux bizarres par la poste. Des "chers monsieur Mrartret, voici votre cadeau pour février 2009" alors je disais "chouettos" et j'appelais mes amis pour leur dire et ils étaient jaloux puis essayaient de me tuer et la police disait "nous sommes fermés" et je hurlais "c'est une urgence" et la commissaire divisionnaire me disait "je t'aime" et ça devenait torride, faut dire que je sais y faire et que j'ai un assez gros pénis. Enfin... ça dépend ça. Les meufs me disent "tu as un gros pénis" mais en trainant sur des forums j'ai lu des types parler de trucs de plus de 20 centimètres et je pense que je suis en dessous alors je dois pas avoir un aussi gros pénis que ça. Tout ça m'importe parce que le blabla c'est pas la taille qui compte c'est mensonges et compagnie, ahah, on me la fait pas à moi, j'ai jamais acheté une bagnole d'occasion, je suis pas un nigaud. Ah, et dans les paquets, y'avait toutes sortes d'échantillons, pas de quoi en fait un fromage.

J'écris au hasard

Jolie petite fille, elle me vend des billets de tombola, j'en achète, je trouve que les gosses c'est sympa. Pas dans un sens sexuel hein. Alors je regarde mes tickets de tombola toute la journée et le soir je vais à la tombola, alors je connais personne, donc je vais à la buvette. Je suis bourré quand je gagne le VTT, les parents savent pas qui je suis. Je tente le wheeling, j'échoue, je tente de m'en aller, ouais j'ai réussi. Je roule saoul dans la nuit, comme dans mes meilleures années, vers 15 16 ans, plutôt 16 ans d'ailleurs, quand mon scooter marchait mal ou quand ma moto marchait plus. Ouais et j'ai gagné un vélo, je vais le revendre pour m'acheter ma drogue et la stocker dans mon nez difforme. Je suis un monstre.

mardi 24 février 2009

Petit loup

J'écris souvent à cette fille qui vit dans ma tête. Je lui écris "salut ça va?". Pas de réponse. Au bout d'un moment je suis fatigué, parce que je m'emmerde, alors je vais dans la forêt, fuck la civilisation mec, au delà du réel. Je pars avec elle dans ma tête, je lui fais des poèmes et des chansons, c'est souvent basique, je suis pas Barbelivien mec, moi je vote à gauche, prolétaire prolétaire tous ensemble tous ensemble. Je pars et je dis merde à la société, back to the trees donnez moi du réel.

Une fois comme ça j'ai marché longtemps et j'ai dormi dans la forêt. Waou trop fou. Et j'ai pas mangé. C'est là que j'ai vu le loup-animal de compagnie. Je lui ai chanté une chanson qui faisait "petit loup animal de compagnie". J'aime les chansons courtes. Il m'a regardé comme ça, face to face, j'ai cligné de l'oeil et j'ai fait des grimaces. Il s'est marré un peu. On a partagé une can d'haricots rouges en parlant d'histoires cheloues d'indiens, des trucs genre petit ours et baleine qui se battent pour savoir qui connait le mieux l'amour de la vieille mouette. En fait j'écoutais pas, je chantais des poèmes à la fille dans ma tête. Au bout d'un moment le loup-animal a compris et s'est vexé alors il est devenu un peu loup-sauvage et quand il m'a attaqué j'y ai montré mon tatouage de loup sur le bras et il a fait "waou" et c'est normal, c'est le cri du loup.

Après je suis revenu à la ville, tu sais ce que c'est, pour finir ma maitrise puis penser à mon avenir. J'ai trouvé une fille jolie, petite blonde, un peu chiante, je crois que je vais la tromper. J'ai écris au loup plusieurs fois, je lui écris "salut ça va?", ben aucune réponse, les loups sont pires que les meufs. (au début j'avais écris "juifs" au lieu de "meufs" mais je pense que "meufs" c'est mieux).

Srylvrain Mratret, autocritique

Un meilleur livre: loueur de char.

"Quatre ou cinq fois par semaine je m'enferme et j'ai envie de me tuer, parce que mon nez est difforme. Ensuite je reprends mes esprits et je me rappelle que j'ai un boulot: louer des bagnoles à des hollandais."

Ça c'est un sacré pitch.

350 pages, reliure en métal, 20 francs

Un meilleur livre: loueur de char.

Mes meilleurs moments, un spectacle de Strylvrain Mrartret offert en technicolor connasse.
Un vendredi je crois.
Une fois où j'avais touché des culs. En fait non, deux culs, deux culs rentrent dans mes meilleurs moments. Et des nichons.
Une fois dans la piscine après un bon repas.
Quelques fois en marchant.
Mon bus.

Un spectacle intéressant.

La dépression

Je vais sur 19 ans et j'ai un gros problème je me fais chier sans arrêt je reste le cul sur mon canapé pendant des heures à attendre le soir et le soir et bien je dors et la je me fais plus chier.
Et dès que je me réveille, je me fais chier, même quand je travaille, je me fais chier et j'attends l'heure de me casser, dans le train je m'ennuie, chez moi pareil et le peu de sorties que je fais et bien j'ai envie de rentrer au bout de 5 minutes.
C'est un réel problème qui me gâche la vie et ma vie amoureuse c'est une horreur de savoir que les autres s'éclatent et que moi rien!!!!!!!!!!!

Je n'arrive même plus à suivre un programme télé parce que je me met à tourner en rond dans l'appartement.

Je n'ai pas envie de sortir ni de voir des gens. Que faire?

Quelqu'un est-il dans le même cas que moi?

Personne pour me comprendre.

Et j'en ai marre de faire semblant que tout va bien, marre de mentir sans arrêt!!!!

Le mensonge est devenu une habitude pour masquer ma vie de merde.

Voilà, je m'excuse de vous avoir fait autant lire.

Merci.

mercredi 18 février 2009

En 2006 j'avais des idées de film

Super film 2000.
Deux mecs totalement barrés capturent un type dans la rue, le ligote dans leur appartement et lui font une tirade du type team managers dans une banque. Genre « bon écoute Richard là avec Maxime on est super déçu, t’es à 75% de tes objectifs on est vendredi soir il reste plus que demain et jamais tu les rempliras. Bon dans ces cas là il faut le dire plus tôt, et on se fait un briefing et on réorganise les objectifs dans la team ». Possibilité d’ajouter ça et là de la drogue et des légers coups de pied.

Super film 2005.
Benoit Poelvoorde trompe sa femme alors qu’elle est à la maternité. La mère de Poelvoorde essaie de régler la situation en se melant de leur vie sexuelle. Poelvoorde se plaint et arrive à faire culpabiliser sa meuf qui passe pour la méchante.

mercredi 4 février 2009

À l'horizon 2010

Poème

Dès jeudi je mettrais ma bite en banque
Dans un coffre fort
Comme un truc
Comme un turc ouais connard
Je la mettrais à 5%
Laisse moi calculer:
100. 105. 110.25. 115.76. Genre 121. Puis environ 127 puis ça continue.
Je dirais qu'en 15 ans j'ai une seconde bite
Seconde B mec, t'as bien compris
Et ensuite je vous expliquerai