Coincé dans cette lecture publique et collective de la revue Po(é)sieVingtetUnième, j'écoute un type qui s'appelle Luc:
"Arrache toi de là au plus criss,
au plus pressé,
bouge tes grosses fesses celluliteuses de notre parc.
T'es pas des nôtres,
ta barbe dénote
d'un esprit criminel, qui es tu?"
Je quitte Paris bientôt, du coup je fais l'auteur jusqu'au bout. Une seule fille est potable dan
Puis on parle de francophonie. J'essaie de gratter des mini-pizzas et des trucs de rillettes mais c'est coton parce que Luc m'accroche la jambe.
"T'as detesté hein? J'ai vu que t'as détesté, ta fausse indifférence, tes regards dans le vide... Mais je peux comprendre, j'aime provoquer ce genre de (ré)action, j'aime (pro)voquer. Inciter à l'attaque c'est ma vie, provoquer c'est faire naître, c'est Vocare, appeler, et c'est Pro, devant, c'est faire venir, c'est l'action, le faire, la poïésis presque, ma poésie. Je l'ai bien vu que ça t'as touché, je travaille que sur ça, en (dé)faisant l'imaginaire pop que je (re)(com)pose, que je dé(com)pose. J'ai vu que ça t'as troublé et je vois que ça te trouble encore, et ça, ça, connaissant bien ton travail, ça me rassure. Parce que c'est une piste.
- Groumpch Fronch ouais ouais surement ouais groumpf crounch"
dimanche 30 août 2009
Poésie numéro deux mille
Publié par
Miam
à
20:18
Libellés : Blabla, bouffe gratuite, poésie